ANAFIC : fin de la 2ème session du C.A sur fond de zones d’ombre non encore éclaircies

A l’occasion de l’ouverture de la 2ème session du Conseil d’administration de l’ANAFIC (Agence nationale de financement des collectivités locales), le mardi 10 septembre 2019 à Conakry, la PCA de ladite structure, s’est réjouie des avancées significatives enregistrées par son agence au cours de la période de janvier à juillet 2019 et dans la conduite des opérations de transfert des fonds alloués aux collectivités locales et l’accompagnement de celles-ci, dans la perspective d’une meilleure maîtrise des ouvrages dans le cadre du développement décentralisé et participatif.

Christine Sagno a expliqué que le démarrage de la phase opérationnelle de l’ANAFIC  et du Fonds national de développement local (FNDL) prévoit que toutes les 337 collectivités locales, les 304 communes rurales (CR) et les 33 communes urbaines (CU) reçoivent chacune des dotations leur permettant de réaliser les investissements qui répondent aux priorités de leurs populations.

Au total, 337 Plans annuels d’investissements (PAI) composés de 791 micro-projets ont été soumis par les collectivités locales pour financement dans l’objectif d’atteindre 10 millions de bénéficiaires.

Pour un coût total prévisionnel de 491 milliards 924 millions 250 mille GNF à date, explique la présidente du Conseil d’administration de l’ANAFIC, Mme Christine Sagno, 335 sur 337 collectivités locales ont déjà reçu chacune une première tranche de paiement de 30% du coût total d’investissements soit 150 milliards, 438 millions 100 mille 885 Gnf.

Il reste les collectivités de Tamita dans la préfecture de Boffa et de Donghel-Sigon à Mali qui n’ont pas encore bénéficié de ce montant pour des raisons liées respectivement au choix d’un micro-projet (lycée) dont les compétences ne sont pas transférées aux collectivités locales et le non-respect des procédures de passation des marchés.

 

Mais des zones d’ombre restent encore à clarifier notamment sur les critères et les procédures de passation et d’attribution des marchés aux collectivités locales. Vaut mieux prévenir que guérir !

Abdoulaye Bouka Barry