Si la création de cet instrument économique a été salutaire, il ne reste pas moins que des problèmes commencent déjà à entamer l’élan voulu à une telle structure.
Selon les informations qui nous y parviennent, ça sent une forte odeur de malversation financière et autre copinage. Et, à la limite, un manque de professionnalisme qui caractériserait la gestion de cette agence.
Selon les informations glanées auprès des sources internes bien introduites, après la responsable de communication de l’ANIES, beaucoup d’autres éléments du staff technique voudraient débarrasser le plancher. S’ils ne l’ont d’ailleurs pas fait déjà. Et la liste semble longue :
- La Responsable Communication
- L’expert en passation
- L’auditeur Interne
- Le RAF (Responsable Administratif et Financier)
- L’Expert en base de données
- L’Economiste
- L’Expert Environnemental
- L’Expert THIMO
- L’Expert transfert Monétaire
A en croire un des démissionnaires, l’ANIES se consacrerait à ce jour à tout, sauf à la mission qui lui est assignée, conformément à sa feuille de route : Celle de voler au secours des pauvres en Guinée.
« Au lieu de transférer les fonds aux pauvres, 90% des ressources sont orientées vers les contrats de convenance et de copinage sans lien avec la mission », dénonce cette source interne sous le sceau de l’anonymat. Et il continu en nous confiant :
« Consacrer 13 millions d’euros à l’identification des pauvres, alors que dans la même période aucun dollar n’est orienté aux pauvres, c’est un crime, et toutes les preuves matérielles sous forme de documents, l’attestent », s’agace notre source.
« Consacrer 100.000 euros pour juste faire la charte graphique de l’ANIES est plus qu’exorbitant, plus que surfacturé, c’est également un crime. », etc…
Comme on le voit, l’ANIES serait en train de s’écarter de sa mission réelle, celle de lutter contre la pauvreté absolue et de se mettre de facto au service du copinage et autres malversations financières aux relents propagandistes sans nom.
Nous y reviendrons
Naby Laye Youssoupha