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C’est en cela que les couches vulnérables qui supportent difficilement les conséquences de cette pandémie s’attendent de plus en plus à des actions du gouvernement, visant à renforcer leurs résiliences au choc de la Covid-19 tout au long de son existence dans la communauté.
Or, à part quelques actions prévues et affectées à l’ANIES (Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale) dans le plan national de riposte à la Covid-19, activités qui ont d’ailleurs souffert, et souffrent encore de visibilité, les services sociaux, traditionnellement connus et logés dans les départements ministériels ou non, ne sont pas visibles sur le terrain de la riposte.
C’est le cas du Fonds de Développement Social et de la Sécurité (FDSS), logé dans l’escarcelle du Ministère Guinéen de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, qui est un programme doté d’une prévision budgétaire de 100 milliards GNF par an. En temps normal, il s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de réinsertion socio-économique, et dans le cadre stratégique de la lutte contre la pauvreté entre autres objectifs spécifiques.
Ainsi en ce temps exceptionnel où tous les efforts sont tournés vers la lutte contre la propagation de la Covid-19, mais aussi vers la prévoyance des solutions de résilience au choc du virus, le Fonds Développement Social et de la Sécurité devrait user non seulement de son guichet Solidarité Nationale, destiné à la mobilisation des ressources en faveur des personnes vulnérables (Jeunes, Femmes, Personnes Handicapées, Personnes âgées), et des secours d’urgence. Mais aussi son volet Assistance Sociale consacré aux appuis sanitaires, scolaires, nutritionnels et psycho-sociaux.
Malheureusement, devant l’amplification de la vulnérabilité des communautés en cette période de pandémie, ces services sociaux restent toujours de marbre face à la nécessité susmentionnée, de mise en place des solutions de résilience.
Suite des constats à venir…
Mamadou Oury DIALLO guineeactusociale.com