Depuis le 12 mars 2020, la république de Guinée fait face à la pandémie COVID-19 qui a touché 2,796 personnes dans le pays ( en date du 18 mai 2020). Face à cette situation, un certain nombre de mesures ont été prises pour éviter la propagation de la maladie. Parmi ces mesures, l’on peut citer le respect des mesures d’hygiène sanitaires en se lavant régulièrement les mains.
Mais pour appliquer l’hygiène et le lavage régulier des mains dans un centre de traitement, il faut nécessairement de l’eau potable. C’est ainsi que l’UNICEF a réhabilité un forage existant et a entamé la construction d’un nouveau forage dans le centre de prise en charge des malades du COVID-19 de Nongo « la première des choses à faire, c’était d’évaluer les besoins en eau, parce que la prise en charge ne va pas sans l’eau et l’hygiène. Donc, suite à cette évaluation, l’ouvrage qui existait déjà a été entièrement réhabilité avec une capacité de 25 mètres cube d’eau, soit 25 000 litres par jour » explique Mamadou Cellou Diallo, Responsable laboratoire pour le contrôle de la qualité de l’eau au Service national des points d’eau de Guinée (SNAPE).
La réhabilitation de cet ouvrage hydraulique a permis d’augmenter la capacité de production en eau pour alimenter le site. Ce qui est bénéfique, non seulement, pour les patients hospitalisés, mais aussi pour le personnel soignant.
L’eau c’est la source de la vie, en cette période de pandémie le Ministère de la Santé envisage l’ouverture de plusieurs centres de prise en charge des malades dans le pays. Parmi ceux qui sont déjà prêts à accueillir de nouveaux malades, le centre de traitement de Gbessia et de Matam qui nécessitent une évaluation des conditions d’eau, d’assainissement et d’hygiène.
« Au niveau notamment de Gbessia et de Matam, une équipe va passer pour évaluer les besoins afin de pouvoir anticiper sur les dispositions à prendre. Je suis sûr et certain qu’après les évaluations des besoins dans ces sites le groupe sectoriel Eau, Assainissement et Hygiène se mettra à l’œuvre pour trouver une solution adaptée » conclura Mamadou , Responsable laboratoire pour le contrôle de la qualité de l’eau au SNAPE.
UNICEF