Au sortir de ces deux jours d’échanges, les participants se disent satisfaits de la qualité des échanges et ont sollicité que l’initiative se perpétue. À en croire le Lieutenant Colonel Kadiatou Dalein Diallo Directrice générale du bureau stratégie et de développement au ministère de l’environnement, les échanges ont permis à tous les participants de connaître le mécanisme de financement du FEM, son domaine d’intervention, l’agence de mise en œuvre et aussi les opportunités du financement existant pour notre pays.
« C’est la première fois que le FEM organise un tel événement dans notre pays. Pendant ces deux jours, nous avons eu beaucoup d’informations relatives au guichet FEM. Ça nous a permis de connaître le mécanisme de financement du FEM, son domaine d’intervention, son agence de mise en œuvre et aussi les opportunités du financement existants pour notre pays. C’était vraiment un échange entre les experts du FEM et puis les cadres de l’administration guinéenne, ainsi que la société civile. À travers les trois (3) groupes constitués pour faire des exercices, nous avons fait des propositions de projets qui vont être améliorés avec les différentes agences de mise en œuvre du FEM, et qui pourront être soumis dans les prochains mois, sur les guichets FEM existants déjà », a-t-elle dit.
Ces jours d’échanges sont également une satisfaction pour le FEM. De l’avis de son Coordinateur régional, Ibrahima Sow, << ça a été un énorme plaisir de travailler avec la partie guinéenne durant ces deux jours >>. Il dit espérer que << les projets qui ont été initiés pendant ces jours seront développés rapidement, et seront améliorés >>. << Notre objectif c’est de permettre aux pays africains de pouvoir accéder de façon beaucoup plus optimale aux ressources qui existent >>, a-t-il ajouté.
Le FEM est représenté en Guinée par le Directeur général du Fonds de l’environnent et du capital naturel (FECAN), structure organisatrice de cette activité. D’après Fodé Touré, cet atelier doit être une opportunité << de briser la malédiction qui consiste à dire que depuis la mise en place du FEM, la Guinée n’a pas encore pu lever les fonds, pour le secteur privé >>.
<< Les gestions durable des terres, de la pêche et de l’agriculture durable, de l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique. Les opportunités de financements des projets à la portée de FEM de tracer des actions pertinentes est recommandée afin de permettre à notre pays de se préparer à mobiliser le maximum de ressources possibles. Les différents intervenants, les débats interactifs et les travaux de groupe qui ont été planifiés à l’agenda ont notamment mis en évidence plusieurs productions préalables, ainsi que les réels engagements de la part de l’ensemble des parties prenantes pourront constituer désormais des faits, des factures clés de nos succès. La nécessité de se mettre au travail, pour disposer de projets bancables en collaboration avec les agences de mise en œuvre. L’incitation du secteur privé, principalement, créateur de richesses et d’emplois. A saisir les opportunités qui s’offrent. En vous souhaitant un bon retour dans vos foyers respectifs, je déclare au nom de la ministre de l’environnement et du développement durable ,clos ce dialogue national tripartite sur les enjeux, les défis et les opportunités, de subventions et les projets par FEM >>, a-t-il lancé.
La rédaction !