Dans le cas présent, des sources anonymes, nous apprennent qu’entre la période de dissolution du gouvernement dirigé par le Dr Bernard GOUMOU le 19 février 2024 et la mise en place du gouvernement actuel dirigé par le politicien BAH Oury à la mi-mars 2024, un membre de l’ancien gouvernement, reconduit à un nouveau poste, s’est fait dérober un montant en liquide de 300.000$, soit près de trois milliards de francs guinéens.
Nos informateurs nous révèlent que les auteurs de ce vol rocambolesque ne sont autres que des éléments de la garde du ministre en question, et qu’ils ont dans la foulée, après bien sûr le partage équitable du butin, quitté le pays. Certains seraient déjà arrivés en Europe.
Cette situation ahurissante démontre à plus d’un titre que les autodésignés parangons de la bonne gouvernance, au-delà de leurs salaires et tous les avantages officiels liés à leurs fonctions, manipulent des liquidités importantes en devises dont on ne connait pas les provenances. Mieux, on se demanderait pourquoi avoir un tel montant dans un sac à ministre, ou dans un bureau de ministre sans les déposer sur un compte bancaire ?
C’est bien pour toutes ces raisons que l’opinion publique demande sans cesse aux membres du CNRD, du gouvernement et autres, de procéder à leurs déclarations de biens, de leurs salaires et avantages pour être en harmonie avec leurs professions de bonne foi d’être des exemples de gestion vertueuse et transparente de la chose publique. Malheureusement cette demande est restée lettre morte à ce jour.
Visiblement entre le chapelet de valeurs républicaines, de vertus, des principes cardinaux de la bonne gouvernance que le CNRD a vendus aux guinéens depuis le 05 septembre 2021 et la réalité de nos jours, il y a tout un gouffre.
Le CNRD dispose de l’appareil d’Etat et de toute notre trésorerie comme bon lui semble, se soustrayant de toute obligation de rendre compte ou de s’expliquer quand le peuple est confus.
La suite de notre démarche nous mènera sur des pistes plus précises, relatives au nom du ministre au cœur de ce scandale, aux noms des éléments de sa garde impliqués dans la soustraction du pactole, et de ce qu’en savent les corps de contrôle financier de l’Etat.
Mamadou Oury DIALLO