Journée Mondiale de l’Environnement : La Guinée respecte-t-elle ses engagements quand les mangroves sont bradées ?

Alors que la République de Guinée a ratifié plusieurs instruments juridiques régionaux et internationaux dans le cadre de la protection de l’environnement sous toutes ses formes, il y’a pendant ce temps, plusieurs actions de destruction de l’écosystème environnemental, qui se font sous le regard souvent très complice des autorités elles-mêmes.

C’est le cas par exemple des mangroves sur tout le littoral de la capitale Conakry, qui depuis belle lurette, subissent une destruction massive à travers les constructions d’habitats ou d’hôtels au grand dam de l’environnement et des acteurs de la pêche artisanale qui dénoncent ce phénomène au quotidien, mais en vain.

Malgré les conséquences écologiques et humaines que comportent ces occupations illégale et dangereuses de l’espace marin qu’est la mangrove, les autorités du secteur de l’environnement se rendent souvent complices de certaines situation d’occupation des espaces marins, à travers la délivrance des documents administratifs, accordant toute légalité aux acquéreurs des lieux.

Le document ci-dessous, qui nous a été envoyé par un acteur de la pêche artisanal, illustre parfaitement cette situation dont d’autres similaires à celle-ci, foisonnent en guinée, sous fond de corruption à grande échelle.

A le lire, on comprend que la Direction Générale du Centre de Protection du milieu marin et des zones côtières, après constat de l’occupation d’un site, sis dans le domaine public maritime en banlieue de Conakry, y autorise tout de même la réalisation d’un projet, dans le respect d’une autre limite par rapport au domaine public maritime. Ça sent ainsi une contradiction dans le même document.

 

Nous y reviendrons

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