Le mois de ju
Pour chaque célébration, la guinée met en exergue tous les textes et plaidoiries en faveur d’un monde meilleur pour les enfants. Mais ils faut aussi signaler que s’il est bien d’écrire des textes de loi en faveur des enfants pour leur épanouissement et sur leurs éducations scolaire, il est aussi très important de rappeler l’importance de l’éducation de base des enfants qui, depuis plusieurs années maintenant ont perdu toute éducation parentale.
En guinée de nos jours, les enfants sont laissés pour compte. Les contraintes socioéconomiques du pays, le manque d’emploi, l’absence de l’état qui à été longtemps la principale source de protection, crée un dysfonctionnement dans l’éducation des enfants et les fonctions parentales. Chaque couple met la priorité sur comment survivre, et non sur le bon comportement, encore moins sur l’éducation civique et morale de l’enfant. Une chose qui inquiète Hadja Fatoumata Binta Diallo, âgée de plus de soixante dix ans « Je suis dépassée du comportement des parents d’aujourd’hui qui pensent que l’éducation c’est juste dire à son enfant tiens mange. Nous, à notre époque, même si c’est ton voisin qui voit ton enfant en infraction, il le corrige bien. à plus forte raison si toi-même le surprends. Mais je constate très malheureusement que c’est le manque de correction des enfants sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire qui augmente le nombre de délinquants dans notre société de nos jours. Il faut juste savoir faire la différence entre aimer son enfant et l’éduquer pour son bien sinon cette société où nous vivons maintenant risque de perdre les valeurs et les cultures que nos parents nous ont laissé. »
Le niveau de pauvreté parfois alarmant, l’environnement sanitaire et sociaux des plus précaires affectent directement les familles et leurs capacités à pouvoir subvenir aux besoins fondamentaux de leurs enfants, une autre approche qui empêche les parents à jouer correctement leurs rôles, Mohamed Lamine Fofana est un enseignant du lycée, il souhaite l’implication active de l’état et des parents pour freiner ce fléau : « Si l’état maintien ce laisser aller que tout le monde voit en ce moment et que les parents a leur tour ne pensent pas à l’avenir de leurs enfants, je vois très mal le futur vu que ce sont ces enfants qui seront des hommes demain. La question que je me demande quelle sera l’avenir de ce pays ?»
Il faut rappeler que cette année à la différence des autres, le mois de l’enfant sera célébré dans un contexte spécial dû à la pandémie de la COVID-19.
Hadja Mariama Diallo