La rencontre a regroupé 269 participants dont 54 femmes venus de 13 pays membres de l’inter africain de prévention des risques professionnels.
Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la côté d’Ivoire, du Djibouti, du Gabon, de la Guinée- Bissau, du Niger, de Madagascar, de la Centrafrique, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal et de la Guinée.
Selon le rapport synthèse, l’exploitation minière représente dans le milieu africain une part significative de l’économie nationale.
En effet, le secteur minier contribue à hauteur de 6,6% dans le produit intérieur brut (P.I.B) de l’Union économique et monétaire Ouest africaine-UEMOA.
En Guinée, le secteur minier contribue à hauteur de 78% du PIB. Ce qui justifie le choix de ce pays pour abriter cette rencontre, relève le rapport.
Mais, en dépit des acquis économiques des activités minières, elles ont des répercussions importantes sur l’environnement, la santé et la sécurité des travailleurs, ainsi que la vie sociétale des communautés avoisinantes.
Conscients donc des impacts négatifs de l’exploitation minière, les organismes nationaux de sécurité sociale des pays membres de l’institution, ont jugé opportun d’instituer un congrès triennal qui se penchera désormais sur l’ensemble des questions liées à cette problématique.
L’objectif général dudit congrès est de créer un cadre d’échange approprié pour analyser dans toutes ses dimensions le contexte du travail dans les mines et carrières en Afrique en rapport avec la santé et la sécurité des travailleurs.
La réalisation d’un plaidoyer auprès des institutions internationales pour le renforcement des compétences sur la santé et la sécurité dans les mines et carrières des inspecteurs des mines, des inspecteurs du travail, des médecins du travail et des agents de prévention des zones spécifiques. La mise en place de l’observateur dans les mines et carrières.
Nabilaye Youssoupha