À ce jour, a expliqué le Directeur général Macka Baldé, l’ANVJ a déployé dans le volontariat expertise, 1158 volontaires avec 46,37% de femmes. Dans le volontariat d’urgence, l’institution a déployé 59580 volontaires avec 45,28% de femmes. Une preuve d’équité.
« L’évènement qui nous rassemble aujourd’hui est d’une grande importance puisqu’il s’agit de finaliser en passant au peigne fin tout le document qui traduit en termes de politique et de programme réalisable de la vision du volontariat durant les 10 prochaines années qui permettra de compléter le cadre normatif de l’Agence Nationale de volontariat. Pour rappel, I’ANVJ s’emploie à faire du volontariat le véritable levier de développement par le recrutement, la formation et le déploiement de nombreux volontaires dans toutes les collectivités à l’intérieur du pays dans divers domaines de la Santé, de l’Éducation, de l’Environnement, pour ne citer que ceux-là. À ce jour l’ANVJ a déployé dans le volontariat expertise 1158 volontaires avec 46,37% de femmes. Dans le volontariat d’urgence l’ANVJ a déployé 59580 volontaires avec 45,28% de femmes. Dans le volontariat international d’échange et de solidarité, la réciprocité a toujours été entre la Guinée et la CEDEAO d’une part et avec la France d’autre part », a expliqué Mamadou Macka Baldé, Directeur général de l’ANVJ.
Le ministre de la jeunesse et des sports Keamou Bogola Haba a expliqué qu’il souhaite « que cette politique nationale de volontariat puisse être un pont demain qui permettra de donner des lois pour reconnaître le travail des volontaires et leur mérite, ne serait-ce que des reconnaissances parce que sans cela, l’Etat n’aura pas suffisamment de moyens pour faire face au développement ».
Pour lui, si nous n’avons la reconnaissance des volontaires, « nous n’aurons pas des patriotes engagés ». « C’est pourquoi nous voulons la reconnaissance du travail des volontaires. Cette reconnaissance par la nation, permettra à tous les jeunes de comprendre que le salaire n’est jamais suffisant. C’est le don de soi, le patriotisme et l’amour pour la cause qui vous permet d’aller en milieu rural, qui vous permet de travailler sans être payé décemment », a-t-il lancé.
Pour sa part, le président du CNT Dr Dansa Kourouma a soutenu que ce texte « doit être un instrument pour catalyser et pour booster le développement de la Guinée dans le respect des normes et des standards démocratiques ».
« C’est pourquoi ce jour est une autre opportunité de faire aboutir le long combat que vous et nous avons mené ensemble avant aujourd’hui, au-delà de nos positions, au-delà de ce que l’avenir nous a réservé. En tant que guinéens, faisons de ce volontariat une réalité et un outil puissant pour le développement et la stabilité de notre pays », a-t-il lancé.
La rédaction