Visiblement les consommateurs guinéens n’en ont pas finis avec la galère liée à la montée du prix des denrées alimentaires sur le marché.
alors qu’ils se plaignaient déjà du prix du kilo de viande qui était récemment monté à 45.000fg dans les marchés de Conakry, les consommateurs se voient encore obliger de s’offrir un kilo à 50.000fg, plus que le prix pratiqué en côte d’Ivoire par exemple, à la veille de la fête de ramadan probablement prévue demain samedi 23 Mai. Puisque les musulmans doivent à l’occasion de cette fête d’Aïd El-fitr, se faire des plats copieux comme le recommande la tradition, seulement ceux qui en auront les moyens pourront offrir de la viande à leurs familles cette fois car le contexte de la pandémie CORONAVIRUS ne facilite pas du tout la situation économique des ménages moyens.
Une femme rencontrée ce matin au marché de sonfonia dans la commune de Ratoma, venue acheter ses provisions pour la cuisine du jour de la fête, nous a confié ceci << Nous aurions voulu manger de la viande de bœuf ce jour de fête, malheureusement vu le prix, et l’argent que mon mari m’a donné, je ne pourrais pas, je vais voir avec le prix de poulets, en priant Dieu que je ne tombe pas sur les qualités pourries que les gens ont déversé sur le marché ces jours-ci>>
Cette montée fantaisiste et vertigineuse des prix sur le marché se passe sous le regard indifférent du département de tutelle, le Ministère de élevage, alors que le ministre du commerce lui, se voit impuissant devant cette situation à cause de la loi sur la fixation des prix, qui ne cadre pas bien les choses, et ne lui donne pas la possibilité d’imposer un prix, il s’agirait de la loi sur la liberté des prix.
Mamadou Oury DIALLO guineeactusociale.com