A l’ouverture officielle de cette conférence, l’ancienne cadre de l’UFR a soutenu que les dernières années ont permis la mise en œuvre de trois grands axes qui ont permis à leur tour, d’avoir des effets positifs sur les principales cibles avec un accroissement de l’indice de développement humain qui est passé de 0,411 en 2015 à 0, 466 en 2018.
« En premier lieu, la création et le financement de filets de sécurité touchant des fanges traditionnelles peu bénéficiaires des dividendes de développement économique. L’Agence Nationale d’Inclusion Economique et Sociale (ANIES), qui en est le fer de lance est aujourd’hui présente dans les villages enclavés du pays. Deuxièmement, la mise en place de nombreux programmes, projets et politiques dans le secteur social en faveur du développement inclusif et durable du capital a induit une amélioration appréciable de l’indice de développement humain (IDH), qui est passé de 0,411 en 2015 à 0, 466 en 2018. En troisième lieu, les partenaires techniques et financiers se sont inscrits dans la logique du gouvernement pour accroitre les financements en faveur d’un secteur naguère considéré improductif et économiquement peu rentable. Leur appui conjugué aux efforts colossaux de l’Etat ont permis par exemple d’atténuer les redoutables effets qu’auraient pu vivre nos citoyens à la suite de la pandémie du Covid-19. Ces acquis par tant d’autres honorent la Guinée », a-t-elle dit.
Parlant au nom des partenaires techniques et financiers, le représentant pays du système des Nations-Unies en Guinée Dr Vincent Martin a affirmé que « l’organisation d’une conférence sur la protection sociale en République de Guinée pour la première fois, représente une opportunité immense permettant d’échanger de façon plus approfondie sur la protection sociale et son rôle fondamental dans la promotion et la réalisation des droits des populations guinéennes particulièrement les plus vulnérables. (…). Nous resterons aux côtés de la Guinée, dans son combat de promouvoir les actions sur la protection sociale dans le pays et d’autres », a-t-il rassuré.
Au nom du premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana qui devrait présider cette cérémonie, Nènè Fatou Diallo a affirmé que la Guinée fait partie désormais des pays dont la richesse nationale et le progrès économique doivent être ressentis dans le quotidien des populations.
« La protection sociale qui est à l’honneur au cours de cette conférence, ne doit plus être considérée comme un horizon ou un rêve imaginaire que nos compatriotes ne pourraient atteindre. Elle ne doit non plus être un luxe, auprès d’une frange limitée au dépend d’une masse populaire. Nous devons donc, tous, veiller à ces questions abondantes, pérennes et inclusives. Notre pays est un Etat qui doit veiller à ce que les plus faibles, les plus démunis, les plus vulnérables accèdent au mieux-être non pas, parce qu’ils aspirent pitié et compassion aux yeux des instances dirigeantes, mais plutôt parce que la protection sociale fait partie de nos droit inaliénables. (…). La Guinée fait partie désormais des pays dont la richesse nationale et le progrès économique doivent prouver un ressenti dans le quotidien des populations. (…). Le budget réservé à la protection sociale au compte de l’année 2021 s’élève à 6,63% du budget national », a affirmé Nènè Fatou Diallo, secrétaire générale du ministère de l’éducation nationale.
Faut-il le préciser, la politique nationale de protection sociale qui sera développé durant cet échange, est une partie intégrante du PNDES en son pilier 3 à savoir le développement du capital humain.
Ce pilier est bâti autour de six axes stratégiques selon la ministre à savoir : la sécurité sociale, l’accès au travail et à un emploi descend, l’amélioration des conditions de vie des pauvres et des plus vulnérables, l’accès aux services de santé et à l’éducation, l’accès à la sécurité alimentaire et à la nutrition, l’accès aux logements sociaux, la prévention et la gestion des crises et catastrophes.
Source : mosaiqueguinee.com