La sécurité et la santé au travail dans les mines et carrières en Afrique en débat à Conakry

Cette  rencontre que le président Alpha Condé a ouvert à Conakry le mardi 03 septembre 2019 est l’initiative de l’inter-africaine de la prévention des risques professionnels(IAPRP). Cette institution qui regroupe 13 pays du continent évoluant dans le domaine de la sécurité sociale, tient à Conakry la   première édition du Congrès africain sur la sécurité dans les mines et carrières.

L’évènement qui va s’achever le 06 septembre 2019 a pour thème : « sécurité et santé au travail dans les mines et carrières en Afrique».

Ce congrès est une occasion pour la Guinée qui abrite déjà le centre africain du développement minier, d’héberger le siège du secrétariat permanent du CASSMICA

Durant quatre jours, les participants vont débattre de plusieurs sujets relatifs au développement durable, à la responsabilité sociétale des entreprises, au travail des enfants, des femmes et des migrants

Selon le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale de Guinée, en dépit des efforts consentis pour améliorer la sécurité et la santé au travail, le nombre de décès, de lésions, d’incapacités précoces et de maladies chez les travailleurs des mines et carrières, « demeure relativement élevé ».

« L’organisation internationale du travail (OIT) a rapporté que plus de 330 mille employés, meurent chaque année dans les accidents qui se produisent dans les mines », révèle Malick Sankhon.

Le Président Alpha Condé a interpellé les participants à faire en sorte que l’intérêt des travailleurs soit protégé.

«La protection de nos populations est plus importante que l’argent que nous gagnons. C’est pourquoi vous devez exiger que les mesures qu’ils prennent chez eux pour protéger leurs travailleurs, qu’ils prennent les mêmes mesures ici. Puisse que vous vous êtes réunis, que vous vous mettiez d’accord sur les critères que toute société minière en Afrique doit avoir. Vous les connaissez, vous pouvez leur dire voilà les critères standards que nous voulons que chaque minier dans nos pays observe. A partir de ce moment-là, chaque gouvernement est obligé de faire en sorte que ces critères soient respectés. Si vous voulez faire votre rôle, vous ne devez pas quitter ici sans énumérer et donner au gouvernement un cahier de charges », a-t-il recommandé.

Alpha Condé a fait part de son désir de voir les pays miniers anglophones comme le Libéria, la Sierra Léone, le Ghana ainsi que le Nigéria, intégrer  l’IAPRP.

Naby Laye Youssoupha