C’est l’heure du bilan déjà pour les Filets sociaux productifs, au moment où ce projet financé par la banque mondiale, va changer à nouveau d’encrage institutionnel.
Désormais, le projet va relever d’une nouvelle entité, une agence créée par le gouvernement du premier Kassory Fofana, avec à sa tête un conseiller de celui-ci, Ansoumane Camara, en l’occurrence.
Cette agence, dénommée ANIES (Agence nationale d’inclusion économique et sociale), va désormais coordonner les interventions de toutes les structures étatiques ou mixtes, dans le cadre de la protection des couches vulnérables.
En termes de bilan de l’action des Filets sociaux productifs, il faut dire que depuis 2014, le projet a atteint directement 83.000 ménages, soit 450.000 personnes.
C’est du moins les chiffres glanés auprès de l’administration de la cellule des filets sociaux productifs.
Cet impact dû à ce projet, a été rendu possible à travers les transferts monétaires et les travaux à haute intensité de main d’œuvre.
Le projet a en effet permis à ces ménages de se structurer dans plus 1000 groupements qui conduisent des activités génératrices de revenus.
Tous ces ménages ont pris part à des ateliers de formation sur le changement de comportement notamment sur :
-l’Education Financière
-la protection de l’Environnement
-Et le développement de la petite enfance.
Ces résultats ont amené la banque mondiale à mobiliser 40.000.000 de dollars supplémentaires, pour mettre à échelle ces différentes activités.
Mamadou Oury Diallo